Rencontre avec Helios Azoulay, musicien et écrivain, autour de la musique dans les camps de concentration.
La présence de la musique au sein des camps de concentration nazis est souvent méconnue. Elle était souvent imposée, jouée par des orchestres formés par des déportés, sous la contrainte des autorités des camps.
Toutefois, une musique clandestine, composée spontanément par les détenus eux-mêmes, a contribué à maintenir une forme de résistance et de survie psychologique au cœur du système concentrationnaire.
Helios Azoulay, compositeur, directeur artistique de l’Ensemble de Musique Incidentale, clarinettiste, écrivain, consacre depuis 15 ans une part importante de son travail à explorer le répertoire des musiques composées dans les camps de concentration. Il en a rédigé le livre L’enfer a aussi son orchestre, publié en 2015.
Helios est intervenu la semaine dernière auprès de la classe de 3e4 afin de mettre en lumière ce « répertoire de l’ombre » et de faire entendre celles et ceux qui ont utilisé la musique comme un moyen de résister et de survivre. Nos journalistes ont pu l’interviewer. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Pour en savoir plus, vous pouvez aussi consulter cette page du Mémorial de la Shoah.
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